Quentin a rejoint l’équipe du Château Larcis Ducasse en janvier 2022 en qualité de Responsable technique adjoint.

 

Quel est ton parcours ? Comment en es-tu arrivé à travailler dans les vignes ?

Je fais partie d’une famille issue du Sud-Ouest et notamment de Bordeaux, j’ai donc passé toute mon enfance dans la région. J’ai baigné dans le vin et la vigne depuis mon adolescence, grâce à mon père qui est un fin dégustateur, et au vignoble familial où j’allais faire l’effeuillage pour avoir un peu d’argent de poche.

Après le bac, j’ai intégré l’école d’ingénieur de Purpan où j’avais déjà la volonté de travailler dans le milieu viti-vinicole. Mes premières expériences de stage dans le bordelais ont confirmé ma passion pour la vigne et le vin. Une fois mon diplôme validé, je suis parti pendant un an vinifier à l’étranger (Napa et Afrique du Sud) afin de découvrir d’autres régions viticoles et un savoir-faire différent. Puis j’ai posé mes valises pendant presque 3 ans à Gigondas dans la Vallée du Rhône Sud où j’ai pu découvrir plus en détails le métier de vigneron, autant à la vigne qu’au chai.

“Rien n’est figé. C’est ce qui rend ce métier très prenant.”

Qu’est-ce qui te plaît le plus dans ton métier ?

Ce que je trouve passionnant, c’est de pouvoir travailler avec le vivant. Être vigneron, c’est un métier qui nécessite de la polyvalence, une grande capacité d’adaptation, car nous sommes dépendants de notre environnement, de notre terroir et des aléas climatiques qui vont avec. Chaque année est donc différente, certaines pratiques évoluent. On se retrouve dans un apprentissage constant car rien n’est figé. C’est ce qui rend ce métier très prenant.

“Quand j’entends Larcis Ducasse, je pense tout de suite à ce magnifique coteau avec ces terrasses qui ne sont pas communes dans le bordelais.”

Comment envisages-tu l’évolution de ton métier ?

Depuis quelques années déjà, on observe un rétropédalage dans les extractions et l’utilisation du bois dans l’élevage des vins, notamment à Bordeaux. Aujourd’hui, les vins trop bodybuildés sont délaissés par les consommateurs. On revient à des vins d’équilibre et de terroir. Pour cela, on porte davantage d’attention à la vigne et on ajuste le travail à la cave en fonction du millésime. Cette évolution va continuer et sûrement s’accélérer avec le changement climatique. Le millésime 2022 en est un bon exemple : l’objectif sera de préserver de la fraîcheur et de la buvabilité dans les vins malgré un été caniculaire.

“Ce que je trouve passionnant, c’est de pouvoir travailler avec le vivant.”

Qu’est-ce que Larcis Ducasse évoque pour toi ?

Quand j’entends Larcis Ducasse, je pense tout de suite à ce magnifique coteau avec ces terrasses qui ne sont pas communes dans le bordelais. Cette particularité traduit une certaine unicité de ce terroir si complexe. On le ressent dans les vins qui ne ressemblent à aucun autre, et également dans la manière de travailler au vignoble qui demande beaucoup d’exigence et un savoir-faire bien précis. C’est tout cela qui fait de Larcis Ducasse un lieu si particulier et passionnant.